Re: Pas d'armes

par Barahir de Malemort Mar 18 Mar - 23:22

Nakuneuil et Perturabo en position, le jeune Malemort à leur coté, l'assaut pouvais debuter. Stoïquement, Barahir prit le de levé un peu la pointe de son épée en hurlant.

Malemort !

Il abaissa ensuite la visiére de son haume et attaqua la course, puis tint sa garde de la reine... Certes c'était pas la garde la plus élégante, mais son élan et l'élan de sa lame ferais surement des ravages sur le jeune Juliani qu'il avait prit pour cible. Huhu, il en riant d'avance du matrel dextre que le juliani se prendrait dans les côtes...

Encore un pas, et il mit toute sa force dans son coup...

Que le Berrichon parait avec une aisance... Inhumaine... et se contenta ensuite d'estoqué le jeune Malemort. un leger coup d'estoc, en plus dans sa spaliére, mais assez fort pour le destabiliser totalement et le faire choir. Regardant les deux comtes qui l'accompagnaient... Le perigourdin defait, moins facilement que lui certes mais aisement quand même, le comte borne obtenant quelques meilleurs succes jusqu'a ce que le prince contreattaque...

2eme assaut demain vers midi, Juju/Guillaume, Nicolas/Eng, et Rehaël/Alcalnn

par Daresha Mer 19 Mar - 7:19

En attendant la suite, le pas d'armes. Silhouette sombre qui parcourt le castel afin de gagner le dit lieu ou se déroulera la prestation guerrière. Accesoirement se perdre en route, mais, çà, c'était inévitable. Vu qu'elle se perd deja chez elle, ce n'est certainement pas pour avoir un sens extraordinaire de l'orientation chez les autres.

Prendre place parmi la foule déjà présente et s'intéresser à cet art dont elle n'a toujours pas compris les règles. Mais ça n'en laisse pas moins de charme à la beauté du geste de chaque participant. En reconnaitre quelqu'uns, du moins leur appartenance quand ici et là sont dressés fierement des chimères à corne. Pour les autres, peut etre que ces festes seront propices à rencontre.

par **Guillaume_de_Jeneffe** Mer 19 Mar - 8:01

Epée qui se fiche dans le sol, à nouveau. Main gantée de fer qui part, droit sur l'arrière de la tête vicomtale. Claque magistrale, mais retenue, tout de même.

- Pestedieu, frère, est-ce là discours de futur chevalier? Ne savez-vous point vous montrer autre qu'un soudard. Visiblement, les leçons de Ryes ne conviennent pas encore... Une fois revenus en Normandie, je vous attendrais, sur les murailles, chemise de cuir, botte de peau et culotte de marche.

Voix qui sort du bassinet, encore plus métallique et tranchante que si Guillaume avait pu parler librement. Mais ce n'était pas plus mal, le Normand ayant poussé le bouchon (de calvapomme bien sûr) un peu trop loin, et une part de la bonne humeur flamande venant de s'envoler... Mais une part seulement.

Et pendant ce temps, regard qui n'a pas quitté l'endroit où les coups s'échangeront... courtoisement.

par Alcalnn Blackney Mer 19 Mar - 8:29

Un rire tonitruant metallique raisonna de la salade de Bellabre:

-Que non point Grand Maistre, je n'agis ainsi que parcequ'elle fait rire mes Frères et Soeurs! J'ai pris le surnom de Bellabre parceque cela leur plaisait, onc je ne fut autre chose que chevalier depuis que j'ai intégré nos rangs. Certes il m'arrive d'avoir le sang bouillonant mais cela est souvent provoqué par une fatigue excessive de longue chevauchés. dit il avant de relever sa visière.

-Parceque, si meshuy, pour ostoyer, il faut que je versifie ma langue, ce sera avec moult plaisirs que je le ferais! et il partit:

-Trois Frères apprêtés,
Courant moult dangers,
Se lancèrent à l'Assaut,
Du fils du Taureau,
Nulle peur, nul lâche,
Quelques échanges bravaches,
S'invectivant mutuellement,
Calmement, patiement, attendant,
Que les hérauts sonnent les trompes,
Pour charger forcément et en trombe,
Afin que la bête à corne blanche et superbe,
Face étincelle dans une gerbe,
Et qu'au point du jour,
Nous soyons tous gourds.

Le Vicomte l'oeil malicieux regarda Enguerrand pour lui faire un clin d'oeil puis se tourna vers Guillaume:

-Cela te plaît il? Je peux ne parler qu'en vers si tu le désir... dit il sérieusement..

par enguerrand_de_lazare Mer 19 Mar - 8:42

Action. Réaction.
BLAM! La main gantée du Grand Maitre fusa, touchant sans férir l'arrière salade de Bellatre, déclenchant un bruit métallique qui du résonner pendant quelque temps dans le crâne du malheureux.

Petit instant de détente avant l'assaut. Après tout, quoi de mieux que de dévier les craintes, lors d'un combat réel, par quelques bravades et mots bien sentis. Sans compter les discours glorifiant dont le seul but était de galvaniser le courage des futurs combattants.
Ainsi, ce pas d'arme étant reconstitution d'un réel et sanglant assaut, il avait à ses côtés les deux parties d'une préparation. Des paroles justes et sages émises par le Grand Maitre et quelques rodomontades bien senties et parfaitement provocatrices de la part de son frère.

Alors qu'Enguerrand, sentant la douleur l'assaillir à nouveau, prenait position, s'appuyant négligeamment sur le pommeau de son épée, pointe plantée dans le sol, il fut des plus surpris par la nouvelle tirade de Bellabre, désormais transfiguré en quelque ménestrel ou troubadour, déclamant poème en vers, plutôt bien tournée, il devait l'avouer.

L'errant laissa s'afficher un léger sourire sur son visage, réussissant avec peine à dissimuler la crispation qui depuis quelques instants habitait ses traits.
Un regard vers le Grand Maitre, attendant, des plus curieux, la réponse à cette nouvelle bravade.

par **Guillaume_de_Jeneffe** Mer 19 Mar - 9:07

Colère qui monte eu à peu en lui... Puis qui redescend avec les vers... Souvenirs normando-bretons bien lointains, où se créa une franche et saine amitié entre les deux hommes. Il y a si longtemps, lorsque Guillaume cherchait encore bien des choses. Jeune, à l'époque, plus que maintenant, en tout cas. Epoque où il était peut-être plus libre de dire et agir à sa guise, mais époque qui le prépara à sa charge actuelle, sans qu'il s'en rende toujours compte.

Et aujourd'hui, alors qu'hier il aurait certainement ri, ou esquissé un sourire, il lui fallait assumer ce collier qui faisait sa fierté.

- Faire rire, certes, mais sans médire de ceux qui nous offre leurs épées comme compagnes de joutes. Là est toute l'affaire. Puisse Aristote et tous ses saints, officiels ou non, vous aider à le comprendre, sans quoi votre chevalerie souffrira bien des controverses. Ici ou ailleurs. L'honneur et le respect, pour tout adversaire, ne l'oubliez point.
Comme vous n'oubliez pas votre sens des vers, ce que je ne puis nier. Songez aux choses que vous y dites et voyez si elles ne s'approchent point plus de cette chevalerie dont vous vous réclamez, comme votre oncle.

Dernier mot appuyé. Qu'il comprenne, c'est tout ce que Guillaume désire, pour l'instant.

par Rehaël Mer 19 Mar - 9:21

*Alors qu'on leur laissait un peu le temps de souffler, il tendit l'oreille, et bien qu'il ne comprit pas la plupart des choses, à cette distance et heaume sur le crâne, il saisit le contexte. L'un fanfaronnait, et le Grand Maistre n'y goutait que peu. Quelques notions de respect non assimilée, apparemment. Une idée intéressante.

Attire l'attention du rustre en l'indiquant de son épée, puis trace au sol une ligne devant lui, de la point d'icelle. Qu'il vienne tenter de la traverser. Un adversaire ronflant, fort en parole, mais souvent bien moins en actes. Se ferait un plaisir de lui botter le séant.*

[retour ce soir vers 21h]

par juliano di juliani Mer 19 Mar - 10:06

Alors que son regard circulaire balayait les personnes présentes, JuJu appercu le signe du Grand Maitre de la Licorne. Sous le heaume du Prince, un sourire en coin apparu. Faisant un pas en avant, il leva également son épée et la pointa verticalement au niveau de son front. Avant de reprendre sa position et de replanter son épée, pointe sur le sol et la faisant tourner

Le combat dura des jours et des nuits. La fatigue commençait à se faire sentir et chaque erreur était payé comptant. D'un coté comme de l'autre. Les blessés continuaient à se battre afin d'assurer le roulement parmi les combattants.

Il marqua un petit temps de pause.

Le doute commençait à s'installer parmi les assaillants, la peur aussi. Ils subissaient leur première défaite...

C'est aussi dans la défaite que l'on grandit. Que l'on apprend afin de devenir plus performant. On y découvre ses points faibles et la réalité de son niveau.

par MarieAlice Mer 19 Mar - 10:54

Et bling! Jolie claque à l'arrière de la tête de la part de Guillaume. Il était vrai que les paroles du Licorneux étaient un peu irrévérencieuses. Les vers joliment tournés par contre.

Juju reprit son conte, faisant sourire Marie. Vieux et sage disait-on.

Un peu en retrait elle écoutait d'une oreille tout en regardant les combattants se remettre en place.

Beaucoup plus amusant qu'elle ne l'aurait cru ce pas d'armes.

par Alcalnn Blackney Mer 19 Mar - 11:06

Le Vicomte de Montgommeyr s'inclina. Discipline et Respect, deux mots gravés au fer rouge, entouré d'un halo de flamme en son esprit. Fini Bellabre, cautérisé. Une douche froide et puis s'en va... Son ancien camarde, devenu aujourd'hui son Maistre, l'avait délivré d'une certaine vilenie, qui avait insidieusement rendu Blackney bataillard, ferrailleur, vantard, et j'en passe. Ca serait Roussette qui le regretterait... Enfin la claque avait fait vider les étriers à cet espèce de soudar qui trainait sous la boîte craniène de l'Errant. Du moins pour l'instant.

-Blackney, Licorne. prononca a mi voix Alcalnn.

Il vit alors le jeune taureau le provoquer, il lui répondit une révérence en s'inclinant, acceptant le défi de dépasser icelle. Ce qui ne serait pas si évident que ca.

Toutefois c'était oublier que le Vicomte avait moult campagnes derrière lui, dont la dernière n'avait pas été des moindres avec la battaille de la Défense du Chat, qui lui avait valu, une miraculeuse sauvegarde de quelque malheureux coups alors que son armée avait été décimée, que le dernier carré qu'il avait fait dresser pour protéger la fuite des nouvelles recrues vers Laval, chargeant au son des cors et des tambour de marche, vers la horde ennemi, avait été annihilé comme si il n'avait jamais existé et que seul le Vicomte, qui le commandait, avait survécu.

C'est dans cet état d'esprit qu'Alcalnn se tut, baissa sa visière et se prépara a monter à l'assaut.

par Nennya Mer 19 Mar - 13:01

Nennya sursauta, une giffle magistrale avait été remis à Alcalnn, elle n'avait pas compris depuis le bord ce qui se passait en réalité, avait-il eu des paroles malheureuses, avait-il failli dans la stratégie?

Evidemment son premier réflexe aurait été de le défendre, mais il s'agissait de Licorneux, et elle n'avait aucun poids dans tout cela. Certains riaient de la claque, elle, ne riait point du tout.

par Arielle_de_Siorac Mer 19 Mar - 13:18

La marée de bile avoit baillé à Arielle la nausée. Elle regarda Nennya sans la voir, incapable de répondre à la question posée.

Blackney. Un nom, et tout un épisode d'un vieux cauchemar revenoit hanter la veuve.

Il est de ces secondes qu'on n'oublie jamais...

Voilà bien pourquoi le regard de cet inconnu la mettoit tant mal à l'aise. Il avoit cet air familier avec l'autre, celuy de l'infini, celuy que cet homme avoit gravé dans la rétine d'Arielle.

Oui, à ce moment crucial où elle avoit crevé ses eaux, où elle sentoit ses dernières forces s'évaporer, où elle savoit avec certitude qu'elle alloit mourir là, avec son bébé, la panique, pure et froide, avoit inondé ses veines. Les yeux du chevalier s'estoient plantés au plus profond des siens, le temps se suspendant pendant une fraction de... d'éternité.

Vieille histoire que tout cela. La guerre d'Anjou, la prise d'Angers, Arielle coincée, le devoir, l'anxiété. Défendre sa ville couste que couste, maugré son ventre lourd, maugré son opinion mitigée.

Elle avoit envie de vomir.

Nouveau coup d'oeil à ce Blackney-ci. Il alloit se lancer à l'assaut, faire grincer le fer. Encor les armes, toujours le sang, ce n'estoit qu'un jeu mais Arielle ne sourioit plus.

Sans trop savoir ce qu'elle faisoit, elle prit appui sur le bras de la jeune Nennya pour se relever et, serrant sa cape contre elle, elle tourna le dos au spectacle. Quelques pas titubants la menèrent à un coin tranquille, un peu plus loin, où elle se laissa choir sur un muret pour respirer. Laisser les vieux démons luy faire leurs grimaces afin qu'ils se lassent et se taisent à nouveau un long moment.

par Barahir de Malemort Mer 19 Mar - 14:47

- VS - Pas d'armes - Page 4 Guillaumedejeneffeui6

Juliano Di Juliani dit Juju, Prince de Fontainebleau, Duc du Berry Champenois, Vicomte de Chenonceau, Chevalier de Rambouillet & Pair de France contre Guillaume de Jeneffe, Baron de Marchiennes, Seigneur de Wavrin et Grand Maistre de la Licorne

La premiére charge du flamand est brisé par une contre attaque du prince qui reussit à le touché.
La seconde passe voit une spectaculaire prise de fer, dont les deux participants se degage en rompant.
Le flamand reussit ensuite à touché le berrichon et à le blesser.
Derniére passe... Et le grand-maître de la licorne reussit à faire choir le premier defenseur.

Guillaume de Jeneffe vainqueur

par Barahir de Malemort Mer 19 Mar - 14:47

Pas d'armes - Page 4 F31e429ab33e48f17f2530fql3

- VS - Pas d'armes - Page 4 Enguerrandpy9

Nicolas di Juliani, Baron de la Ferté et Seigneur de Dun le Roy contre Enguerrand de Lazare, Seigneur de Saint julien le pèlerin.

Le berrichon reussit à briser la charge du limousin et à le toucher de sa lame.
Il continue ensuite en reussissant à le blessant lors de sa seconde touche.
Le baron asséne enfin un dernier coup au licorneux lui faisant voler son haume et l'obligeant à abandonner.

Nicolas di Juliani vainqueur

par Barahir de Malemort Mer 19 Mar - 14:48

Pas d'armes - Page 4 1e7397448ede0b31dee55dfb8f1c6

- VS - Pas d'armes - Page 4 Montgomeryg3snrh5

Rehaël d'Arduilet, Comte de Meymac, Baron d'Albussac, Seigneur de Mercy et de Saint Maurice contre Alcalnn Blackney, Vicomte de Mongommery.

Arrivant à parer la charge normande, le comte arrive à toucher le normand.
Il arrive ensuite à le blesser sur une seconde touche.
Le troisiéme coup permet au comte de passer à nouveau la defence du Vicomte le touchant et le faisant tomber.

Rehaël vainqueur

par **Guillaume_de_Jeneffe** Mer 19 Mar - 15:54

- Blackney! Licorne!, reprit plus fermement Guillaume à destination de son frère d'armes. Non, jamais il ne le laisserait douter de lui. Le ramener dans le droit chemin, voire le tancer en cas de besoin, mais rien de plus. Tradition guillaumesque. Les mots calmes sont plus utiles que la colère. Car on ne craint que ce que l'on en connaît pas. Et peu ont déjà goûté sa colère...

Mais aujourd'hui, ce n'était pas la colère qui allait être à l'ordre du jour, mais bien l'affrontement de deux hommes rompus à la pratique de l'escrime. A peine fatigué l'un par les coups, l'autre par l'attente, nerveusement éprouvante.

Charge courue, épée haute, vitesse qui doit compenser le désavantage de l'attaquant. L'épée émoussée s'abaisse, en direction du plastron princier. Puis le Flamand sent la contre-attaque, qui le coupe dans son élan. Garde ouverte égal augmentation de la puissance et de la possibilité d'action, mais égal surtout vastes possibilités laissées à l'adversaire. Et le dragon l'a bien compris, lui qui a mordu et brulé la blanche licorne.

Il fait deux pas en arrière. Avantage du défenseur neutralisé, ou presque. Guillaume le regarde et attaque, d'un tranché vers la senestre de son adversaire. Mais parade efficace, qui se mue en prise de fer. Les deux hommes pourraient presque se murmurer des secrets à l'oreille, tant ils sont proches. Mais l'effort est trop grand, du moins pour le Flamand. Qui rompt, finalement.

Nouveau répit, alors qu'à côté ses frères sont toujours debout. Sourire qui passe une nouvelle fois sur ses lèvres. Mais pas le temps de patienter plus longtemps, nouvelle idée qui jaillit. Il feinte une attaque d'estoc sur l'épaule senestre du Berrichon puis, au dernier moment, relève sa lame qui vient rencontrer le heaume adverse. Coup vigoureux, certes, mais pas mortel, du moins le pense-t-il.

Et ne pas lui laisser le temps de souffler. Mouvement circulaire et épépe émoussée qui rencontre la jambière senestre de son adversaire. Qui chute.

Guillaume a vaincu, joutes heureuses se dit-il, fiche son épée en terre et tend la main pour aider le chevalier à se retrouver sur ses deux jambes: "Votre Altesse, ce fut un honneur de jouter face à vous. Sachez que je n'oublierais point ce moment."

par enguerrand_de_lazare Mer 19 Mar - 16:05

Signal de l'assaut donné enfin par les juges diseurs.
Pretement, les trois combattants reprirent leurs position.
Abaissant la visière de sa salade sur son visage, le champ de vision de l'errant fut à nouveau réduit à une mince fente, les trois adversaires se détachant dans l'encadrement de la porte à défendre.
Ecu fermement maintenu sur le bras senestre.
L'épée, empoignée, se retira de terre, se dressant à nouveau vers le ciel.

Une pause. Un silence
Respiration.
Le Grand Maitre avait demandé qu'ils chargent de concert, groupe compact et soudé, frères montant à l'assaut d'une imprenable citadelle.
Au signal de celui ci, les trois hommes se mirent en marche.
Pas lents au commencement, puis vitesse rapidement augmentée, pour finir en charge brutale, écu par devant leur torse, épée dressée vers les cieux, prête à s'abattre sur l'opposant.

Nul cri ne sorti de la bouche d'Enguerrand. Juste une respiration saccadée, essouflé déjà qu'il était par ce brutal effort. Aristote soit loué, sa soeur, assistant au pas d'arme, ne pouvait voir son visage crispé, dissimulé qu'il était par sa protection de métal.

Chacun des trois licorneux se dirigea vers le défenseur le plus proche. A lui le jeune di Juliani qui avait, lors de la première passe, fait preuve de sa force et de sa dextérité.

Attaque en brisé, espérant toucher l'épaule du jeune baron. Las. Sa charge fut peut être par trop enlevée. A moins que son adversaire n'ait pu anticiper son assaut. Quoi qu'il en soit, il ne put parvenir à frapper son opposant, celui ci profitant de son échec pour lui asséner un violent coup sur son épaule senestre. Douleur irradiant dans tout son bras. Fort heureusement la lame émoussée n'a pas fendu sa spallière, il s'en sortirait avec un joli bleu. Un de plus.

Se remettant au plus vite en position de garde, le licorneux effectua une rapide retraite, reculant de deux pas vers l'arrière, tentant de reprendre du champ pour armer un nouvel assaut.

par juliano di juliani Mer 19 Mar - 18:16

Les heures passaient. Inlassablement. Mais aussi impitoyablement pour les défenseurs. Leur nombre venait à diminuer progressivement. Et seul l'élite de l'élite restait. Les plus faibles succombaient progressivement sous la fatigue des assauts ennemis répétés. Le roi du million de soldats n'avaient que faire du nombre de tués. Seul la victoire lui importait. Mais en face, ce n'était pas la victoire qui comptait. Mais la façon de se battre. Le faire avec Honneur. Le faire avec Courage. Même si ils savaient que le combat étaient forcément perdu d'avance. Au moins, plus ils en tueraient en ce jour, moins il y'en aurait ensuite à affronter pour les autres.

A la fin de sa nouvelle tirade, JuJu leva enfin la pointe de son épée et se mit en position défensive, le bouclier bien tendu vers Guillaume qui vint tenter de toucher le plastron princier. Le coup est aisément détourné et la contre attaque vint se poser sur l'assaillant. Une touche pour Di Juliani, a qui sa précédente blessure, ne semblait fort heureusement pas trop indisposer.

Avant le second engagement, un bref instant les regards se croisent, malgré les protections. Nuls animosités ne se lit dans leurs yeux. Mais belle et bien une profonde détermination ainsi qu'une sagesse guerrière. A compter que ces mots soient compatibles. Puis le Licorneux porta un nouvel assaut. Paré lui aussi. Ou plutôt bloqué. Car les deux hommes se font face, chacun appuyant sur son épée afin de faire vaciller l'autre. Guillaume est certainement plus fort, mais JuJu bénéficie d'un léger avantage grâce à sa position et sa haute taille. Le Grand Maitre de la Licorne rompt le premier. Mais pour mieux revenir...

Une magnifique feinte déboussola Di Juliani avant de le sonner lorsque l'épée de De Jenneffe vint s'abattre sur le heaume du Prince. Qui recula en secouant la tête. Comme pour remettre ses idées en places et surtout chasser les gouttelettes de sang qui étaient venus troubler sa vision.

Un choc a la jambe gauche du Prince, fini de le déséquilibrer et c'est ainsi que Di Juliani termina la défense, un genou à terre. Inapte à poursuivre le combat.

Un profond sentiment de tristesse l'envahissait petit à petit. Désappointé de ne plus avoir la fougue de ses vingts ans. Surtout après avoir été sorti aussi rapidement des joutes, voila qu'il faisait faux bond à la défense du Château. Ses seules consolations venaient d'avoir été battu honorablement et cela par le Grand Maître de la Licorne.

Moi non plus je ne risque pas de l'oublier.

Répondit Juliani aux propos de Guillaume tout en saisissant le bras tendu.

Moi non plus...

Il ôta son heaume et eu revers de son gant de fer essuya comme il pouvait le sang qui lui avait coulé sur le visage.

Ce fut une belle passe d'arme en tout cas! Et je vous en remercie sincèrement.

Avant de s'éloigner, Juliano adresse un dernier message à l'attention des deux jeunes hommes qui restaient sur place. A ces deux enfants restés seuls pour défendre une porte contre encore beaucoup d'adversaires...

Nicolas, Rehaël. N'oubliez pas ce Roi antique...
Ce qui compte ce n'est pas le fait de gagner. Mais la manière de se battre.

Puis se tournant vers Guillaume. Vous me permettrez de vous offrir boisson une fois ceci terminé?

par Nennya Mer 19 Mar - 19:58

Nennya ne comprit pas la réaction de la Dame, elle était malade rien qu'en regardant dans les yeux Alcalnn, elle s'appuya avec délicatesse sur le bras de la pupille, le visage plus que livide l'inquiétait un peu. La dame se retira poliement et fut plongée dans ses pensées, Nennya n'insista pas de peur d'importuner la jeune femme.

Elle se recentra sur le pas d'armes et vit avec tristesse qu'Alcalnn avait perdu, elle en fut chagrinée pour lui.

par nicolas di juliani Mer 19 Mar - 21:04

Nicolas n'écoutait plus son père depuis des années déjà. Pourtant la petite leçon qu'il lui donnait captivait un peu son attention. Il se voyait bien dans le rôle de ces soldats qui étaient prêt à mourir glorieusement. Car quitte a quitter cette terre, autant que cela marque les mémoires. C'était après tout, le but ultime du noble.

Ce fut dans cet état d'esprit qu'il combattit contre son "adversaire". Il y mit toute sa fougue et son panache.
De son bouclier il percuta Enguerrand. Le surprenant certainement. Puis porta un premier coup d'épée qui toucha son adversaire.

Du calme?! De la Pondération!?

Et puis quoi encore!

Pensait Nicolas en portant son deuxième puis troisième coup sur son adversaire. L'un blessant Enguerrand, tandis que l'autre, tout aussi puissant, enlevait le heaume du combattant.

Surpris par le mouvement de cette protection normalement solidement attachée, Nicolas, se calma soudainement. Un trait d'inquiétude passa sur son beau visage tandis qui lâchait son épée et se pencha vers le Seigneur de Saint julien le pèlerin.

Messire? Vous allez bien?

Je... Je suis confus

par Zalina Mer 19 Mar - 21:19

Un petit tour par ci, un petit tour par là. Non, la Grande Salle n’est pas encore par ici.
Décidément, le sens de l’orientation ne doit pas faire parti des qualités de notre jeune amnésique. A défaut de bal et grand banquet, elle se retrouve devant un Pas d’armes.
Ce n’est pas dans ce lieu qu’elle rencontrera un prince charmant ou se remplira l’estomac. Mais il y a des jolis chevaliers.

Ba, puisqu’Aristote a décidé de la mener à cette drôle de mini guerre, autant admirer le spectacle.
De toute façon, elle était complètement perdue. Une fois leur jeu terminé, ces fiers combattants auraient sûrement faim. Elle n’aurait qu’à les suivre pour retrouver le banquet. Enfin, c’était à espérer.
En attendant, une tête connue ? Euh… ah oui. Daresha. Sauvée.
Félicia s’approcha d’elle et lui adressa une révérence.

Comtesse, puis je me joindre à vous pour admirer ces messieurs dans leur exercice ?

Regard de la jeune fille qui retourne vite vers les participants au Pas d’Armes.
Mais c’est qu’il y a des jeunes aussi. Et des plutôt mignons.
Sourire qui s’agrandit. Finalement, elle avait bien fait de se perdre.

par MarieAlice Mer 19 Mar - 21:48

Les combats reprirent avec presque plus de vigueur et Marie commença à s'inquiéter.

Celui entre Juju et Guillaume était impressionnant. Deux hommes d'expérience, ayant vu bien des combats, deux guerriers s'affrontant amicalement et avec honneur. Un coup sur le heaume du Prince puis un autre sur la jambe gauche et ce dernier posa genou à terre.

Il se releva avec l'aide du Licorneux, un peu de sang sur le visage. Apparemment rien de grave. Les blessures à la tête étaient toujours impressionnantes car une simple coupure saignait abondamment.

Son attention se reporta sur son frère qui combattait face au jeune Di Juliani. Ardeur dans l'attaque de ce côté ci aussi et nouvelle inquiétude. Après tout son frère souffrait toujours et elle n'était pas sure qu'il soit en état de faire ce pas d'arme.

Un coup violent à l'épaule puis voilà que le heaume de son frère volait à travers les airs.

ENGUERRAND!

Elle se rendit compte qu'elle avait crier quand elle vit tout le monde se retourner vers elle et rougit violemment mais basta, il s'agissait de son frère là bas.

par Cerridween Mer 19 Mar - 21:52

Premier assaut qui se brise, premier assaut brillament repoussé… la rousse serre la garde de son épée. Les assaillants étaient d’un niveau élevé, elle craint de ne pouvoir faire bien mieux. Elle va en faire la remarque à ses frères quand …

PAF !
Une calotte… il faut dire que le Bellabre n’y est pas aller avec le dos du verbe. Diantre quand apprendra-t-il à tenir sa langue quand il le faut… Cerridween se détourne. Elle n’aime pas être spectatrice des corrections de ses frères d’armes. Et puis Alcalnn va vite comprendre son erreur, pas besoin de plus de regard réprobateurs… si ? Non… une tirade de plus, même si en vers, qui est de trop, et une réponse un peu verte pas mure en arrière goût de Guillaume. Là elle se retourne… regard aussi étonné que critique, qui ne rencontre chez Bellabre que la visière de son heaume. Ainsi soit-il…

Ses frères d’armes montent au combat…
La rousse regarde…
La rousse observe…
Les chocs sont rudes et les passes spectaculaires et difficiles à suivre, car rapides et multiples. La rousse s’était concentrée d’abord sur son Grand Maistre qui charge l’épée haute et levée… contre du Prince qui force Guillaume à battre en retraite… relance de son Grand Maistre ! Et une prise de fer ! Palpitant, autant que le cœur de la rousse a cet instant… mais un bruit de choc lui fait tourner la tête : le heaume d’Enguerrand vient de faire un vol laissant son frère vunérable et battu. Et Bellabre qui tombe à ses côtés… Grimace de l’Errante… pourvu qu'ils n'aient pas de navrures, surtout Enguerrand qui semble avoir essuyer un sacré coup !
Score : deux licornes battues… regard inquiet vers son Grand Maistre … qui aide le Prince à se relever. Au moins un debout…

Prise de conscience maintenant… elle est la seule Licorne qui reste dans les assaillants potentiels. A son tour ? Il le fallait bien.
Courage, Justice et Bravoure… la rousse pose sa cervelière à nasal sur son crâne. Ne pas penser aux coups, ni à l’échec, prendre la garde de son épée à pleine main, la serrer et faire corps avec elle pour qu’elle devienne le prolongement de son bras. Penser à son adversaire sans en avoir peur mais sans le sous-estimer. Ne pas reculer…

La rousse armée et casquée s’avance vers les adversaires et se retrouve dans le champ de mire du comte de Meymac… advienne que pourra, elle donnera tout ce dont elle est capable, pour ne rien avoir à regretter…

par totoxlezerox Mer 19 Mar - 22:08

Totox restait a l'ecart silencieux essayant de se concentrer; Il regardait attentivement les passes , essayant de trouver les points faibles de chacun.
Entre alors en lice le trio licorneux. beaux echan,ges qui voit les 2 jeunes cousins prendre le dessus sur les jeunes loups licorneux. Crispation quand il voit le heaume d'Enguerrand voler et surtout quand il entend Marie hurler. Heureusement la touche n'est que superficielle.

Le camp des assaillants licorneux , voit quand meme un point positif dans cet horizon sombre. Le grand maitre , justifie son titre en eliminant brillament le vieux prince de Fontainebleau.

Bref regard vers la Colombe pour voir si elle est remise de ses emotions et totox s'avance pour prendre part au prochain assaut. Il voit alors Cerridween qui fait de meme ...Il la regarde se demandant lequel d'entre eux va commencer.

par nicolas di juliani Mer 19 Mar - 22:58

Le temps s'était arrêté durant quelques instants pour Nicolas et le jeune baronnet était en train de se rappeler l'issu de tout ses derniers combats et une finalité identique s'imposait à chaque fois. Une blessure grave. Pour lui ou pour son adversaire... Nicolas ne faisait pas les choses à moitié. Lorsqu'il se battait c'était avec son coeur, sa foi, ses tripes. Son vieux père le savait bien, ainsi que son maître d'arme. Cela faisait des années que, vainement, ils essayaient de lui inculquer la pondération et la retenue...
Mais pour Nicolas, rien ne comptait plus que le panache.

Même si souvent il le regrettait... ensuite.

par Contenu sponsorisé