Pas d'armes

Comtesse, puis je me joindre à vous pour admirer ces messieurs dans leur exercice ?

Un léger sursaut. Il faut dire que la Comtesse s'était un peu perdue non seulement dans ses songes, mais également sur une silouhette flamande qui evolue au milieu de quelques autres, sans meme qu'elle ai cherché à comprendre le pourquoi du comment. Et elle ne cherchera pas le pourquoi du comment car il est certain qu'elle n'y comprendra jamais rien. De toute façon, cela n'enleve rien à la beauté du spectacle que les hommes - et les femmes, enfin une à ce qu'elle a pu constater - offrent.

- Damoiselle... bien sur. J'accepte votre compagnie avec plaisir, mais je vous annonce d'avance que je ne saurais vous expliquer quoique se soit sur le spectacle que de vaillants guerriers nous offrent. dit elle dans un sourire. Mais je gage qu'une bonne ame viendra surement éclairer notre lanterne. Mais je crois toutefois, que la vue semble bien plus plaisante que les regles expliquées... Regard comtal amusé qui se pause sur la jeune licorneuse. Si il fut un temps ou elle aurait sans doute preferer les armes à la nature masculine, il semblerait que là, cette dernière ai enfin ses faveurs. Mais pour combien de temps? Certes la nouvelle Zalina est agréable mais ce n'est pas elle. A quand un Licorneux qui viendra tenter de l'aider a recouvrer sa mémoire? Mais la Rose Impériale reporte ses deux émeraudes sur sa Royale Licorne, dont les pas ne semblent pas avoir été délaissés par la victoire. Mais rien ne semble encore terminé. Mais bien trop "concentrée" qu'elle est, elle ne s'en rendrait surement pas compte. Sentant ses joues rougirent, elle rabat machinament la capuche de sa cape legere.

- VS -

Rehaël d'Arduilet, Comte de Meymac, Baron d'Albussac, Seigneur de Mercy et de Saint Maurice contre Guillaume de Jeneffe, Baron de Marchiennes, Seigneur de Wavrin et Grand Maistre de la Licorne.

Le flamand ayant defait le berrinchon s'en retourne contre le jeune comte qui part son attaque et le touche.
Il reussit ensuite à le touché une secnde fois, plus serieusement cette fois blessant même le grand maître de la licorne.
Troisiéme passe, le flamand commence a bloqué l'assaut dans un prise de fer mais dois ceder et être toucher un autre fois.
Nouvelle attaque et nouvelle touche sur le flamand (qui doit être fin bourré je vois pas d'autre explication).
Encore une attaque du limousin reussissant à parer la defence du flamand et à le toucher.
Le licorneux, se resaisissant reussis tout de même à toucher le jeune comte.
Celui-ci relance l'assaut en touchant et blessant le flamand, le faisant tomber.

Rehaël vainqueur

edit: j'avais pas mit en italique les touche

- VS -

Nicolas di Juliani, Baron de la Ferté et Seigneur de Dun le Roy contre Cerridween de Vergy, Dame de Léard.

La Vergy lors de sa charge arrive à passer la defense du berichon, à le toucher et à le blesser.
La vengeance du Juliani est moindre, touchant la licroneuse sans la blesser.
Nouvelle attaque de la Vergy touchant le baron berrichon.
Contre attaque du juliani, touchant la Vergy.
Et la Vergy lui rend la pareil, en le faisant chuter cette fois.

Cerridween vainqueur... Vainqueuse quoi...Enfin vive les jeunes coqs hardis !

- VS -

Rehaël d'Arduilet, Comte de Meymac, Baron d'Albussac, Seigneur de Mercy et de Saint Maurice contre Totoxlezerox, Seigneur de l'Echeneau.

La charge du berrichon porte ses fruits et reussit à toucher le limousin.
Nouveau coup reussissant cette fois à le blesser.
Une nouvelle touche du berrichon, faible mais suffisante à faire choir le comte.

Totoxlezerox vainqueur

Pensées confuses, doulces et amères. Arielle estoit plongée dans ses vieux songes, les cauchemars d'antan, longtemps mis de costé, jamais oubliés.

Des pieds poussiéreux s'approchèrent, le pas estoit sec. C'estoit luy, c'estoit l'autre, elle le sut d'instinct. Ses yeux grimpèrent le long des cuisses puissantes, le tronc massif, le tout dans une coquille de métal meurtri, jusqu'au visage dur, aux pupilles incisives.

Elle y lut une haine mortelle.

Il luy adressa quelques mots, apparemment courtois, mais où couvoit à fleur de voix la folie du meurtre. Elle savoit qu'il vouloit sa teste, son hostilité emplissoit l'air ambiant au point d'en estre palpable.

Elle auroit pu estre ébranlée par ce raz de haine. Il n'en fut rien.

Autant le souvenir de ces secondes terribles s'estoient imprégnées en elle au point de la marquer au fer, autant elle savoit, jusqu'au plus profond d'elle-mesme, qu'elle pouvoit regarder cet autre Blackney dans le creux des yeux sans aucune honte.

D'un mouvement lent, elle se déplia, jusqu'à se lever et se tendre de toute sa hauteur, qui estoit encor minime face à ce grand Licorneux. Le port digne, elle planta dans l'iris de l'homme un regard franc, sans frayeur, sans animosité.

Elle estoit néanmoins encor bien pasle.

Bonjour, Messire Alcalnn Blackney, Vicomte de Montgommery. Nul sourire, elle n'alloit pas faire semblant. La voix estoit étonnamment doulce, pourtant. Il faut dire que cette détestation qu'elle recevoit en pleine figure n'estoit guère réciproque. Je suis Arielle de Plantagenest de Dénéré, Dame d'Azé et de Dissé-sous-le-Lude. Mais je crois que vous le savez.

Damoiselle... bien sur. J'accepte votre compagnie avec plaisir, mais je vous annonce d'avance que je ne saurais vous expliquer quoique se soit sur le spectacle que de vaillants guerriers nous offrent. Mais je gage qu'une bonne ame viendra surement éclairer notre lanterne. Mais je crois toutefois, que la vue semble bien plus plaisante que les regles expliquées...

Félicia lui répond par un sourire avant de s’asseoir près de la Comtesse. Son regard est déjà tourné vers les concurrents qui donnent de leur personne dans ce Pas d’Armes.

Ne vous inquiétez point pour les explications. Je ne venais que pour la vue. Bien que ma présence soit plus dut à mon sens de l’orientation défectueux qu’à une réelle volonté, je dois le confesser.

Son attention est détournée par un cri. Une dame inquiète pour un ami ou un amant.
La blessure ne semble finalement pas très grave et tout redevient calme dans les tribunes.
La jeune fille reporte son regard sur les combats.

Le Comte d’honneur contre le Baron de Marchiennes. Touches du jeune Comte qui se succèdent. Il ne semble ne pas souffrir de son manque d’expérience par rapport au Grand Maistre. Grand Maistre qui finit à terre.
La jeune fille ne peut retenir un regard en coin à la Comtesse.

Et de l’autre coté ? Une Dame qui met à terre le joli Baron.
Puis une Licorne qui bat un Comte à croquer.

Félicia regrette de ne s’être pas perdu par ici un peu plus tôt. Mais il reste encore le bal. Et encore des rencontres à faire.

Droite, Fière, nullement comme il l'avoisse imaginé. A vrai dire il avoisse pensé qu'elle aurait filée veulement a le voir arriver à grans pas.

Nul frayeur donc, en son regard acéré. Il la détailla, la scrutant jusqu'au fin fond de l'âme. Une certaine résignation à la confrontation éstoit traduite par un certain relâchement... alors qu'une envie d'en découdre aurait été traduite par une pulsasion nerveuse, visible au poing.

Il finit donc par articuler. Elle s'estoit présentée.

-Effectivement Dame,
Que vostre nom, vostre âme,
N'est de moi point inconnu,
Et met mon coeur vif à nu.
Voilà bien longtemps que j'ai promis,
Qu'un odieu crime un délit,
Seroit un jour réparé,
Par le sang par l'épée.

Il se tut un instant. Un acte rapide aurait été stupide de sa part.

-Dame,
Si en état de combattre vous êtes,
Si la lacheté n'est pas en vostre être,
Allez querir plastron et spalière,
gorgerin et genouillère,
Car je vous défis instament,
D'un duel maintenant,
Afin de réparer le passé,
Que mon oncle vous avez tué.

Il fit volte face et se reprit son épée émoussée et la ficha dans le sol, attendant qu'elle relève le défis. Il n'avait pas l'intention, finalement, comme de prime abord l'idée lui éstoit venu, de la tuer. En fait, Bellabre l'aurait certainement fait. Mais pas Blackney.


HRP:
Règles:

1D6 en 5 touches:

A= assaillant
D= défenseur

L'assaillant est celui qui a l'initiative. L'initiative est déterminée entre les joueurs au début du combat soit a l'amiable, soit par jet de dès, le plus fort l'emportant.
L'initiative s'aquiert si on réussit une parade. Le défenseur devenant ainsi l'assaillant.

Pour toucher il faut que le résultat soit supérieur de 2 pts au jet du défenseur.
Pour parer il faut que le résultat soit de -1 ou supérieur au jet de l'assaillant.

ex: A fait 4 D fait 2 A touche.
A fait 3 D fait 2 parade.

Echec critique:
Si le défenseur fait 1, il chute et se blesse et est touché. Cela fait donc 2 touche.
Si l'attaquant fait 1, il échoue et subit une contre attaque. Cela fait donc 1 touche pour le défenseur.

Coup critique:
Si l'attaquant fait 6, il fait un coup critique et touche 2 fois le défenseur.
Si le défenseur fait un 6 il touche 1 fois et pare.

Si le combat s'éternise, on peut passer à 1D10 ou 1D12./HRp

Alcalnn Blackney a effectué 1 lancé(s) d'un (6.) :

[Pas d'armes 2eme puis 3eme tour]

La deuxieme serie de duel se terminant , Totox s'avance pour participer a la troisieme. Guillaume ayant battu le vieux prince et restant donc en lice , il ne faut qu'un seul volontaire pour le prochain tour. le Commandeur s'avance , mais apercoit alors l'errante rousse qui fais de meme. Bref regard a sa soeur qui est visiblement tres concentrée pour s'apercevoir de sa determination. le Commandeur-Heraut fait donc pas de coté pour laisser la place a la rousse. Les duels commencent , le grand maitre , visiblement encore sous la fatigue de son dual avec le prince de Fontainebleau se voir rapidement demonter par le jeune Comte. Pendant que l'Errante se bat rageusement avec le baron de la ferté , Totox s'avance donc pour affronter Rehaël.

Le combat est engagé , le jeune loup se bat bien , un instant Totox est distrait par des cris. cerridween vien d'eliminer Nicolas.Cette nouvelmle donna un elan au commandeur. sa grande experience des duels d'entrainement , lui permit d'accelere et d'enchainer les touches gagnantes. Sa lame blessa legerement son adversaire et il n'eut plus qu'a assurer la derniere touche pour donner la victoire a son equipe.

Votre Grace , vous vous etes battu comme un vrai taureau furieux. Vostre pere a de quoi etre fier de son fils.

Puis se tournant vers cerridween.

Felicitations ma soeur, cette victoire est la tienne , je suis tres fier de toi.

Un éclat de surprise passa dans la noisette des yeux d'Arielle. Il rimailloit? Voilà qui estoit inattendu, sortant d'un corps aussi brut que le sien.

Vous connoissez mon nom, peut-estre. Mon asme... permettez-moy d'en douter, murmura-t-elle, sans chercher vraiment à le déclarer.

Un odieux crime, disoit-il. Oui, il luy sembla se rappeler cette lettre de luy, reçue par son époux alors qu'elle estoit flottante entre vie et trépas, blessures infectées, fièvre létale. Il déclaroit qu'elle avoit tué le Blackney de façon traistresse. Babillebahou, sottises que tout cela, la mort luy faisoit horreur, son métier estoit justement la paix. Elle auroit de toute façon été incapable de quoi que ce soit d'autre qu'un ultime sursaut avant de tomber elle-mesme. Soupir. Ce qu'ils pouvoient inventer dans la douleur de la perte...

Comment luy faire comprendre? Le vouloit-il seulement? Elle aussi savoit quelle absence laissoient les estres chers derrière eux. La Faucheuse n'avoit point de parti pris. Mais son deuil estoit encor vif, il avoit besoin de haïr. Futiles estoient les mots, cet homme vouloit du sang.

Soit.

Elle prict une profonde inspiration, preste à laisser résonner son accord, lorsqu'un mouvement attira son attention sur le costé. Oooh... Jeanjacob estoit là, la mine catastrophée.

Son amour, sa renaissance... Si tendre et doulx, elle se savoit à luy. Elle devina sa panique et essaya de luy sourire, en vain. Elle auroit voulu luy crier qu'elle l'aimoit, qu'elle vouloit ne vivre que pour luy, par luy. Que rien au monde ne valoit plus que ce qu'elle lisoit au fond de ses yeux. Mais aucun mot ne sortit. Seul un regard d'une tendresse infinie, chargé de regrets pour ce que, peut-estre, probablement, ils ne connoitroient jamais.

Car, soyons sérieux, elle ne s'attendoit pas vraiment à survivre à une telle haine.

Elle toisa ce Blackney, résignée. Il avoit les narines frémissantes, les poings serrés. Elle laissa l'air hivernal enfler ses poumons, avant d'articuler quelques syllabes audibles de tous:

Vostre oncle, j'ai tué, certes. J'en fus toujours navrée. Je n'en rougis point, néanmoins, et relève vostre défi.

C'estoit dict. À présent, elle alloit devoir trouver équipement et énergie, elle qui estoit venue à une feste, non un enterrement.

Barahir de Malemort a écrit: - VS -

Rehaël d'Arduilet, Comte de Meymac, Baron d'Albussac, Seigneur de Mercy et de Saint Maurice contre Guillaume de Jeneffe, Baron de Marchiennes, Seigneur de Wavrin et Grand Maistre de la Licorne.

Le flamand ayant defait le berrinchon s'en retourne contre le jeune comte qui part son attaque et le touche.
Il reussit ensuite à le touché une secnde fois, plus serieusement cette fois blessant même le grand maître de la licorne.
Troisiéme passe, le flamand commence a bloqué l'assaut dans un prise de fer mais dois ceder et être toucher un autre fois.
Nouvelle attaque et nouvelle touche sur le flamand (qui doit être fin bourré je vois pas d'autre explication).
Encore une attaque du limousin reussissant à parer la defence du flamand et à le toucher.
Le licorneux, se resaisissant reussis tout de même à toucher le jeune comte.
Celui-ci relance l'assaut en touchant et blessant le flamand, le faisant tomber.

Rehaël vainqueur

Rehaël et Nicolas, deux fins escrimeurs, jeunes mais déjà formés à l'art des lames. Expérience contre fougue, jeunesse contre âge mûr, nouvelle répétition d'un duel qui se répète tous les jours depuis que ce monde est monde.

Mais le baron hésite. Duel contre un fils de prince qui est aussi sûr de ses qualités qu'il est fin jouteur, ou rencontre du fils de son frère, qui a hérité de ses parents un physique et une détermination bien lisible dans ses actes. Sourire qui glisse sur son visage au souvenir d'une lettre et de ses conséquances.

Mais il est venu ici en l'honneur du comte, et le fuir plus longtemps ne semble convenir au chevalier. Aussi si tourne-t-il vers lui. Salut de l'escrimeur, poignée de l'épée remontant vers la bouche, puis lame qui descend vers le sol. C'était parti.

La première attaque part, vive, mais est parée et se termine par une touche. Enchaînement comtal vers une seconde touche, le baron semble mal embarqué. A dire vrai, sous son casque, il semble décontenancé par la technique de son adversaire, qui le prend de vitesse.

Et cela ne s'arrête pas, malgré les efforts flamands. Tout au plus une attaque vient-elle sauver l'honneur du chevalier, avant que le comte ne trouve la faille et ne le contraigne à la chute.

Souriant sous son casque, il se releva, salua le comte qui allait recevoir l'assaut berrichon, et se dirigea vers les spectateurs où il avait cru apercevoir une dame bien connue, voire plus puisqu'affinités.

Mais avant cela, Alcalnn et Arielle... Rencontre qu'il savait inévitable... Et qui aujourd'hui se produisait. Jeté l'un contre l'autre par le destin, défense d'une ville qui conduit à donner la mort, héritage qui conduit à la venger, nobles obligations que Guillaume craignait. Lui-même avait du se poser la question lors de la rencontre de la dame. Lui en vouloir? Pas véritablement. Et il n'avait pas le droit de vengeance, reçu par le nouveau vicomte. Aussi l'avait-il cotoyé, fréquenté, pour en devenir proche, mais bien moins que ce que d'aucun avait pu trouver malin de dire.

Masque de tristesse qui voile son visage alors qu'il enlève son bassinet. Sourire à sa dame, et regard vers les futurs duellistes. Il faudrait qu'il soit présent... Mais là, il avait plutôt envie d'une autre présence. S'inclinant devant la comtesse: "Gente dame, j'espère vous avoir offert spectacle plaisant, car je confesse moi-même y avoir pris grand'plaisir."