Re: Pas d'armes

par Barahir de Malemort Mar 18 Mar - 15:21

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Nicolas di Juliani, Baron de la Ferté et Seigneur de Dun le Roy contre Barahir de Malemort, Seigneur d'Aubiat et de Ligneyrac

Le premier coup voit la charge du jeune Malemort rompu et contreattaqué par une vilaine estoc à l'epaule le forcant à abandonner.

Nicolas di Juliani vainqueur

par Barahir de Malemort Mar 18 Mar - 15:21

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Rehaël d'Arduilet, Comte de Meymac, Baron d'Albussac, Seigneur de Mercy et de Saint Maurice contre Maximilian Alexan Knotwise de Pazzi et de Louvelle, dit Perturabo, Comte de Périgord et d'Angoumois, Baron de Confolens.

Le premier coup voit le jeune Arduilet tailler le perigourdin en le blessant.
Il lui inflige ensuite une touche légére.
Puis le retouche une seconde fois, le blessant à nouveau et le faisant chuter

Rehaël vainqueur

[hRP: edit de Rehaël pour corriger les titres de Perturabo, ainsi qu'enlever le "l" en trop dans "Arduilet"]

par enguerrand_de_lazare Mar 18 Mar - 15:40

Ainsi donc leur équipe s'était elle formée. Le Grand maitre, Alcalnn et lui même.
Enguerrand sourit à la remarque du Normand, le sachant fort connaisseur en matière de bière et estaminets divers, et ne put qu'approuver les paroles du Flamand.

Grand Maitre, ce sera un honneur que de combattre à nouveau à vos côtés, même si cette fois si, cet assaut sera bien moins dangereux que le précédent.

Alcalnn, si d'aventures je ne suis pas trop fatigué par notre épreuve du jour, c'est avec plaisir que je partagerai avec toi quelque boisson pour fêter dignement ce pas d'arme.

A peine le conciliabule entamé que déjà le premier assaut était mené.
Combats rapides, ou enchainement de passes d'armes variées, celui ci se solda par une nette victoire des défenseurs, les trois premiers assaillants blessé ou mis à terre.

Voilà leur tour qui n'allait pas tarder. Vérifiant son équipement une dernière fois, faisant craquer ses vertèbres cervicales, il empoigna fermement son épée, prêt à monter à l'assaut de cette place forte si chèrement défendue.

par Rehaël Mar 18 Mar - 16:14

*Pendant que Juju adoptait sa tactique défensive -en gros, le Vieux Duc encaissait- son fils lui ne perdit pas de temps, et frappa vite et fort, éliminant le cousin du Comte par abandon...

Sa tante risquait de lui en vouloir à mort à présent... mais pas le temps de se poser de questions, le Comte du Périgord était sur lui. Aussi frappa-t-il sans attendre. Un coupé rapide, suivit d'une petite frappe pour détourner l'attention et permettre de se replacer pour mettre le réel second coup, un couronné puissant, y mettant tout ce qu'il avait, s'aidant des deux mains fermement enserrées autour de la poignée. Cette passe, il ne la tenait pas de son parrain, pas assez chevaleresque estimerait-il surement. Non, c'était un ancien soudard et routier, reconverti en Capitaine de garde comtale, et qui s'était beaucoup entrainé avec feu son père qui lui avait enseigné cela.

Pas la plus classe des attaques, mais terriblement efficace. Son adversaire à terre, il lui tendit la main, afin de l'aider à se relever. Il ne l'avait pas ménagé, et le périgourdin ne s'était sans doute pas attendu à cela. Il serait peut-être bon de lui proposer une revanche d'honneur en face à face, plus tard, pour se faire pardonner...

C'est ce moment que choisi le Vieux Duc pour se réveiller, et contr'attaquer. Il ne donna qu'un seul coup à son opposant qui avait pourtant l'ascendant, mais il fut suffisant. Il y avait donc encore beaucoup de hargne et de force dans ce corps, quoi que puisse en dire Juju parfois...*

par nicolas di juliani Mar 18 Mar - 16:27

Nicolas avait écouté les conseils de JuJu mais lui également les avaient interprétés à sa manière. Ainsi, quand il vit face à lui un jeune garçonnet le charger, Nicolas para du mieux qu'il le put avant de rendre le coup d'une frappe d'estoc au niveau de l'épaule.
Ce fut sec, propre et efficace.

La prochaine fois, prenez une armure plus efficace pour ce genre de confrontation.

Apres avoir jeté un regard et un sourire au jeune limougeaud, Nicolas tourna le regard vers ce qui se passait à coté de lui. Il regarda les autres combattants s'amuser chacun dans un style très différent. JuJu qui encaissait les coups sans broncher et Rehael qui tout comme lui avait donnés des coups plus performants.

par **Guillaume_de_Jeneffe** Mar 18 Mar - 16:51

Les coups avaient plu, sans perdre de temps. Le but avait beau être le prestige et non l'assassinat, les jouteurs ne faisaient point semblant. Et surtout pas le prince qui semblait dominer l'assemblée de son âge comme de sa science. Cinq coups encaissés, autant de signes d'un victoire comtale... avant qu'un coup, qui semblait avoir été préparé depuis longtemps, ne vienne clôre les échanges.

Passionné par ce duel, Guillaume n'avait pas vu les autres combats. Mais pu se rendre compte que la position des défenseurs leur donnait un avantage certain. Soit, ce n'en serait que plus intéressant...

La visière toujours relevée, le chevalier glissa à ses frères: "Mes amis, soyons digne de notre Ordre, escrimons de tout notre art, que le spectacle soit là. Mais permettez à votre vieux Maistre de croiser le fer avec le prince de Fontainebleau, ce me serait grande joie".

par Vanye I Chia Mar 18 Mar - 16:55

Vanyë I Chia arrive en retard sur les lieux du pas d'armes. Plusieurs personnes sont déjà présentes, et certains combats ont même commencé. Il ignore si son inscription sera validée, mais au moins sera-t-il présent pour assister à la démonstration. Il semble être le seul représentant du Languedoc pour cette épreuve.

Il reconnaît plusieurs personnes, qu'il a croisées autrefois au sein de l'ordre de la Licorne. Cela lui semble très loin aujourd'hui. Il s'est vêtu pour le combat et s'est pourvu d'une arme d'entraînement. Il adresse un signe de tête en guise de salut aux participants non encore engagés dans le combat.

par Arielle_de_Siorac Mar 18 Mar - 17:27

Arielle ne participoit guère au pas d'armes, mais elle estoit curieuse de voir cela, d'autant plus qu'il y avoit parmi les concurrents quelques amis et connoissances.

Elle vinct donc à la bastille et s'approcha de la cohue. Elle avoit le pas léger, le sourire lumineux et le rire prest à fuser au creux de sa gorge. Bien au chaud dans sa cape doublée de fourrure, elle estoit tout bonnement heureuse.

La veuve fut un peu surprise de la violence des affrontements. Fronçant légèrement les sourcils, elle regarda son cher vieux prince encaisser les chocs.

Ô Aristote... murmura-t-elle. C'est qu'ils n'y vont pas de main morte...

Son ami parvinct tout de mesme à faire plier Nakuneuil, son ancien suzerain. Pas trop de dommages, les deux hommes s'en tiroient avec le sourire.

Le regard d'Arielle glissa vers le fils Juliani, qu'elle avoit croisé à quelques reprises. Toujours aussi orgueilleux et altier. Il faut dire qu'il sembloit estre un adversaire farouche. Le jeune Malemort avoit trouvé quelqu'un pour lui rabattre le caquet, qu'il avoit précoce et infatué. Elle se rappeloit l'altercation près du buffet, à la salle de réception.

Tout cela faisoit un spectacle fort attrayant. Le sourire épanoui, Arielle s'installa plus confortablement et attendict avec patience la suite des affrontements.

par Nennya Mar 18 Mar - 17:36

Nennya vint à la demande d'Alcalnn Blackney, pour assister au pas d'armes, chose dont elle n'avait point l'habitude. Elle rejoigna sa place habituelle, non sans mélancolie, car décidemment la patience était une vertue qu'elle ne possédait pas. Elle se fit discrète et attendit le début du combat.

Elle reconnut la gente Dame qui se tenait près d'elle, elle l'avait croisé en Orléans lors du mariage de Dame Lancelote, elle lui fit un signe de tête.

par juliano di juliani Mar 18 Mar - 17:49

Alors que Nakuneil fonçait vers lui, JuJu continuait son histoire

Ce roi était un malin, il savait que son petit groupe d'hommes seraient rapidement submergés par la masse considérable d'ennemis qui étaient face à eux. Ainsi il emmena ses soldats d'élite au sein de ce que l'on appel le défilé des thermopyles

Nak était face à lui et venait de lui porter un premier coup qui vint s'écraser sur une plate renforcée du vieux Prince. Ne lui laissant aucune marque si ce n'est un petit bleu. JuJu réajusta son bouclier afin de mieux protéger son flanc, un peu plus faible. Et hélas pour lui, un second coup vint frapper son armure.

La spécificité de ce lieu était qu'il était terriblement étroit et que l'on ne pouvait donc combattre à plus de 10 de front. Ainsi, les soldats du roi grec pouvaient plus facilement lutter. Le rapport de force restait en faveur des assaillants, mais les défenseurs avaient alors une
BING
...
chance.

Un nouveau coup venait de le toucher. Lui aussi sans contrecoup fâcheux. JuJu toutefois pivotait doucement, de façon à allonger encore mieux son bras porteur de l'épée.
Mais cela permit à Nak de lui porter un coup qui lui, lui occasionna une navrure que Di Juliani jugea inopportune.

Evidemment, durant les combats, même à un nombre a peu prêt équitable, certains soldats de ce Roi mourraient tout de même.

JuJu contre attaqua et porta un coup approximatif à Nak qui para. Lames contre lames, chacun semblait juger l'autre et vouloir emporter ce duel dans le duel.
Et ce fut JuJu qui ceda, mais pour mieux contre attaquer. Il profita du moment ou nak était rayonnant de remporter cette petite victoire, que le vieux Prince frappa enfin pleinement du tranchant émoussé de son épée en plein plastron du Comte. Qui recula sous la puissance du contact .

Une fois qu'un rang de soldat ennemis étaient tombé un autre prenait place dans la confrontation. Alors que du coté des grec on s'épargnait afin de rester toujours en pleine forme.

par Perturabo Mar 18 Mar - 17:54

- Hein ? Emoussée, la lame ?

Si fier de sa rapière à la lame acérée, la volonté de ne pas faire perdre la vie à autrui au cours de ce qui se voulait être un combat del onor lui revint en pensée nécessiteuse. Certes dépité par un trait qui passa sur son visage d'ambitieux, il changea dans la seconde d'humeur pour vouloir s'attribuer d'une arme parmi celles disposées sur le râtelier, à l'entrée de la bastille.

- Los fol, une arme bâtarde ! Cela fait longtemps que je n'en ai manié une.
Réfléchissant, quelques secondes tout au plus.
En Bourgogne ! Lors des soirées de crime sur les chemins tortueux et occupés. Aha, c'est cela !
Le Comte se sourit à lui-même, tandis qu'il s'approcha du bâtard Malemort, à l'appel de son nom.

Le jeune Barahir lui avait fait l'honneur de le vouloir dans le premier groupe d'assaut, aussi après un salut teinté d'amusement -les Malemorts sont des fourbes, il le savait-, il prit place aux côtés de ses deux camarades d'armes. Le second portait en temps habituel le manteau orné d'hermines, le symbole usité par les Pairs de France.

- Maximilien de Louvelle, feudataire des terres de Périgord et d'Angoumois, un plaisir de porter l'arme à vos côtés, Comte.

~~~~~~~~

Le pas d'armes à prendre, face à un prince de France, sa progéniture, et le seigneur de ces terres. A trois contre trois, nombre égal. Les défenseurs auraient l'avantage de la position, les assaillants du nombre : d'autres prendraient leurs places, s'ils tombaient. S'ils tombaient.

Ni bouclier ni heaume, une épée et demi pour se frayer un chemin et faire de son premier pas d'armes un succès, espérait-il. Trop d'orgueil, trop d'ambition, trop de solitude : il ne désirait porter une protection par trop prévoyante, hormis celles qui lui enserraient le corps - y compris en temps de guerre.

L'élu des terres symbolisées par le parti coutumier frappé d'or et de gueules hocha vigoureusement la tête, lorsqu'à eux trois ils lancèrent 'assaut'. Un semblant de bellicisme était propre au Périgordin, qui affronta le Comte de Meymac. Le jeune homme tout juste majeur ! Certes, Maximilian n'avait tout au plus qu'une demi-décennie de plus que lui. Mais baste !
Assaut avorté, car trop lent pour porter un coup espéré vainqueur : le fils de feu Rassaln avait un poignet fort et solide, et une certaine maitrise de son arme.

*Incompétent de maitre d'armes de Jarnac, je ...*

Nul temps pour ruminer seul, le second coup le surprit bien plus que le premier et Rehaël faisait montre de ses talents de bretteur. Le Perturabo gisait à terre et ne pouvait dire s'il avait conscience de la scène qui s'était tramée. Relevé par le jeune d'Arduilet, l'honneur propre au Comte l'obligea à lui faire part d'une inclination respectueuse. Le goût de la défaite viendrait plus tard, lorsque, moins sonné que sur l'instant, il tâcherait de se remémorer la scène.

Les combats sur les routes en qualité de brigand et l'entrainement à l'arme de bataille en Angoumois n'avaient suffit ? Par Belial ...
Se souvenir de l'affront ? Il n'oublierait, et en ferait part au seigneur des terres de Meymac avant la fin des fêtes en son honneur.

par nicolas di juliani Mar 18 Mar - 18:02

Mais il ne pouvait donc pas se taire parfois?

Pere dite moi? Plutot que de bavarder avec vos amis, la prochaine fois agissez un peu plus prestement je vous prie... Car si j'ai bien retenu l'histoire que vous racontiez, les grecs se repliaient. Mais ici ce n'est pas le cas. Economisez vous donc et sortez alors rapidement vos adversaires.

Un petit sourire taquin flotta sur les levres de Nicolas qui rajouta

Prenez donc exemple sur la jeune génération.

par juliano di juliani Mar 18 Mar - 18:12

Regard de biais vers Nicolas, tout en frottant sa plaie qui le démangeait

Ne soit donc pas trop arrogant Nicolas. J'aime les traits d'esprit lorsqu'ils sont vifs et acérés. Comme les coups d'une épée en faite. Mais l'éffronterie n'est jamais qu'un coup de masse mal ajusté...

Juliano reporta son attention vers la seconde vague et reprit

Le combat dura des jours et des jours. Chacun offrant sa vie avec plus ou moins d'abnégation. En effet du coté des assaillants, c'était surtout la volonté de plaire à leur chef qui les animaient. Il leur avait promis le Luxe, le Stupre et la Débauche pour chaque victoire.
Alors que les defenseurs, se battaient, eux, pour la défense de leur terre; de leur liberté; de leurs valeurs.

JuJu posa son regard noir sur Rehael.

C'est la base des valeurs de la Chevalerie moderne

par MarieAlice Mar 18 Mar - 18:24

Le spectacle était comme elle l'avait présagé tout bonnement superbe.

Place forte décidément difficile à prendre puisque les trois défenseurs en place parvinrent sans trop de peine à défaire leurs adversaires.

Comme elle l'entendit murmuré par une dame près d'elle, ils n'y allaient pas de main morte et se battaient avec coeur. Heureusement que les épées n'étaient point acérés comme pour un combat normal d'ailleurs.

En attendant la deuxième charge, Marie souffla dans ses mains, tapant un peu des pieds pour se réchauffer.

par Nakuneuil Mar 18 Mar - 18:29

EDIT: Avant l'assaut.

Nakuneuil toujours concentré sur le terrain entendit qu'on l'interpellait, tournant la tête il vit que cela venait du Comte du Perigord:

Le plaisir est partagé, messire le Comte, comment se porte le Perigord? J'ai eut l'occasion de le visiter à l'époque où feu mon frère en était le souverain. Mais il sera toujours temps d'en reparler après l'assaut.

++++++++++++++++++++++
Nakuneuil monta à la charge du vieux prince, il savait bien qu'il n'aurait que peu de chance de l'emporter étant de la première vague, son but était donc d'affaiblir l'ancien grand maître au maximum, celui ci n'avait pourtant pas l'air de beaucoup le craindre continuant son histoire qui parlait de grec alors que l'on strouvait au fin fond du limousin, enfin se dit il "la culture c'est comme la confiture, au moins on en a au plus on l'étale" puis les vieux c'est toujours pareil, ça a besoin de parlé...
Cependant un peu trop confiant, le prince ne sut parer son premier coup, ni les deux qui suivirent.
Enfin il abandonna un peu sa charmante histoire de façon à se battre un peu, voyant que le prince se préparait à lui assainer un coup il profita de l'ouverture pour lui assainer un coup qui eut l'air de blesser le duc. D'ailleurs suit à ça Juju porta un coup un peu trop impulsif que nak parat sans mal.
Epée contre épée, il scrutait son adversaire mais se fit plus confiant qu'au début du combat, pensant réussir le tour de force de mettre un défenseur au tapis dès le premier assaut, hélas cette seconde d'inatention lui couta chère et le vieux juju bien plus vif qu'il n'y paraissait au premier abbord en profita pour lui assainer un coup du côté de son champs mort qu'il ne fut pas attentif pour parer.
Le Comte après un rictus de douleur, sourit à son adversaire murmurant un imperceptible "Bien joué" et s'en retourna penser sa plaie qui heureusement n'était pas de première gravité, espérant pouvoir mener d'autres assaut.

par Arielle_de_Siorac Mar 18 Mar - 18:44

Les prunelles d'Arielle pétillèrent à la réplique du père au fils. Ce cher Juliano... toujours autant de classe, toujours aussi rigide sur les principes et le protocole. Une bouffée d'affection pour le vieil homme luy gonfla le sourire.

Arielle aperçut le gentil Guillaume de Jeneffe, qui alloit visiblement participer au pas d'armes, luy aussi. Elle luy lança un regard amical, mais elle fut certaine qu'il ne l'avoit pas vue. Il avoit, avec raison, les yeux rivés sur les combats.

Un mouvement sur sa droite luy fict tourner la teste vers la Damoiselle Nennya, qu'Arielle avoit entrevue plusieurs foys depuys son arrivée à Meymac. La jeune licorneuse la saluant, elle luy rendict la pareille, courtoise et allègre.

Bien le bonjour, ma damoiselle.

Alors qu'elle alloit se tourner à nouveau vers le coeur de l'action, Arielle surprit encor une foys un regard posé sur elle.

Un regard qui remua quelque chose, quelque part, à l'intérieur.

Mais qui estoit donc cet inconnu? Pourquoi ses traits luy rappeloient-ils... quelque chose? Elle avoit vu cet homme un peu plus tost, dans les tribunes du champ-clos, bavardant avec Nennya.

Pourquoi cette présence la mettoit soudainement mal à l'aise?

Se penchant vers la jeune femme, elle luy manda discrètement: Damoiselle Nennya... Puys-je vous mander qui est ce messire, là-bas, avec qui vous discutiez tout à l'heure dans les tribunes?

par juliano di juliani Mar 18 Mar - 19:21

Un regard circulaire du Prince lui permit de faire rapidement le tour de la situation actuel.

Nak était en train de se faire soigner, apparemment ce n'était rien de bien grave. Une cicatrice de plus pour le vieux borgne. Ils en riraient ensemble plus tard.

Le Grand maitre licorneux voulait s'affronter directement contre lui. Ce qui fit couler une goutte de sueur sur le front du Prince. Il allait affronter un autre chevalier. Un homme qui combattait donc avec des principes autant qu'avec son épée. Ils se comprendraient donc.

Un peu plus loin dans les spectateurs, Arielle était la. Ainsi que sa collegue de St Ouen, Marie Alice.
Sans savoir pourquoi, cette pensée plut à Di Juliani. Il était fière de faire partie du Haut conseil de cet Ordre prestigieux. Et encore plus fière que des personnes aussi de qualités que ces gens la en fassent partie.

par enguerrand_de_lazare Mar 18 Mar - 20:41

Les combattants de la deuxième vague se mettaient en place. Guillaume de Jeneffe, Alcalnn et lui même, tous trois membres de l'Ordre de la Licorne. Un fin sourire à l'attention de ses compagnons.

Soyons dignes, effectivement. Et montrons nous à la hauteur de notre Ordre. Montons à l'assaut, et prenons cette place forte!

Un moulinet rapide de son bras dextre, sa lame fendant l'air, comme pour provoquer l'adversaire à venir. Un signe de tête ensuite, à l'attention du Grand Maitre.

Grand Maitre, c'est avec plaisir que je vous laisse l'honneur de ferrailler contre le prince de Fontainebleau. Ne connaissant point les deux autres adversaires personnellement, je choisirai, si celà est possible, l'hôte de ces lieux, le Comte Rehaël.

Un regard vers Alcalnn pour chercher son assentiment, l'errant attendit que Guillaume donne le signal de leur assaut. Frères ils étaient, ils allaient donc charger de concert, comme sur un vrai champ de bataille.

par Rehaël Mar 18 Mar - 20:49

*La discussion entre les di Juliani l'amusa, mais il ne releva pas, préférant se concentrer pour la suite. Trois licornes cette fois... Cet Ordre qu'il rejoindrait une fois ces festivités terminées... Voilà qui allait s'annoncer comme sportif!*

par Nennya Mar 18 Mar - 20:59

Nennya vit que la Dame regardait dans la direction d'Alcalnn avec persistance, elle lui demanda poliement qui il était, et la pupille lui répondit rougissante et avec discrétion:

-Messire Alcalnn Blackney, vicomte de Montgommery, chère dame.

Elle n'eut pas compris pourquoi cette question intrigante, mais le regard des deux personnes se croisaient souvent depuis le début des festivités.

par **Guillaume_de_Jeneffe** Mar 18 Mar - 21:24

On y était. Plus que quelques instants et ça allait partir. Mais les juges-diseurs ne leur avaient pas encore donné le signal de départ. Encore quelques instants... Pour penser, et pour parler. Pour transmettre lui aussi certaines de ses connaissances, lui qui se sentait de plus en plus pressé par le temps.

- Frères, nous allons combattre aujourd'hui. Contre des adversaires dignes de confiance et redoutables. On ne combat point face à eux comme face à des coutiliers ou des tranche-gorges. On réfléchit aux coups portés, on recherche la grasce du geste comme son efficacité, on retient la colère des coups reçus. Car c'est une réelle épreuve aussi que de ne pas laisser la rage prendre le pouvoir sur vous en plein combat. La rage est dangereuse car elle vous fait perdre votre clairvoyance et vos autres qualités chevaleresques. User de vos qualités de guerrier pour tuer plus que pour vaincre, pour voir le sang plus que pour imposer la justice, voici l'erreur. Ne l'oubliez jamais, où vous ne serez plus dignes d'entrer en Ryes...

Paroles dures, dites dans un sourire, puis tête qui revient vers le prince. Vaillant lutteur, c'est certain. Plus expérimenté que le Flamand formé à l'escrime sur les routes de France, pas toujours l'épée à la main d'ailleurs. Etrange vie qui mène un vagabond à défier un prince de France...

Et c'est toujours souriant que Guillaume incline la tête devant Juju, avant que de le saluer de son épée, et de baisser son bassinet. Il était prêt... Que la passe soit belle.

par Alcalnn Blackney Mar 18 Mar - 21:28

Frappant sa lame sur son écu, le Vicomte rit de bon coeur à la tirade enflammée du Grand Maistre. Lui d'un naturel si calme et posé...

-Et bien nous voilà donc trois! Prêt à ferrailler. Gageons mes Frères de ne point céder à si piètres adversaires, deux viellards et un jouvenceau! fit il... il fallait bien en rajouter par dessus Guillaume, non? Qui était Bellabre? hein?

Voyant la première vague s'élancer, il constata que cela ne serait point aussi facile qu'il en avait été convenu initialement. Le Vieux Duc s'en tirait comme a l'accoutumée, son fils de mesme et le jeune loup avait les dents longues...

-Mes Frères, je crois qu'il va ne pas falloir faire comme nos prédécesseurs, hardi compagnons, montrons leur pourquoi la Licorne est si crainte... Embrochons les! il ponctua sa phrase en abaissant la visière de sa salade et et faisant jouer la jonction son gorgerin...

Mais Guillaume voulu ajouter quelque chose, et Alcalnn jeta un regard de pucelle qui allait louper le consomé de son mariage à Enguerrand...

-Ne vous inquiétez pas Grand Maistre, j'éviterais de fesser en public le jeune taureau, de déplumer le viel hiboux et de faire ravaler sa fierté au jeune coq! On peut y aller maintenant? Certes Certes Bellabre... ton tour viendra....

par Arielle_de_Siorac Mar 18 Mar - 21:33

Blackney... Répétant sans un son ces deux syllabes lourdes de sens, Arielle fronçoit les sourcils, tandis que la chose en elle, remuée par le regard de l'homme, se mettoit à s'agiter furieusement.

Mais que...? Blackney... Alcalnn Blackney... Elle... C'estoit...

Lentement, l'image de la jeune Nennya se dissous dans un souvenir qui remonta à la gorge d'Arielle comme une marée de bile écoeurante.

Les cris, la panique, son épaule déchirée, Angers envahie, Angers piétinée, et son bébé qui se débat dans son ventre trop vite ouvert... Et puys ce chevalier, féroce, ils engagent le fer, il va la tuer, les tuer, elle le sait, elle le sent, et son bébé qui pousse, et le chevalier qui la domine, elle se sent faiblir, elle va mourir, et tout à coup, ses braies sont trempées, ça y est, c'est la fin, elle ne peut plus faire qu'une chose avant de s'éteindre, tenter une dernière foys, s'élancer, l'épée brandie, sursaut désespéré, et le voilà, inexplicablement, qui plie les genoux juste à ce moment, mais c... comment? ce regard, oh... ce regard...

Frisson d'horreur. Will Blackney.

Les traits décomposés, Arielle porta instinctivement les mains à son ventre, comme si son fils, à présent presque un homme, alloit à nouveau naistre dans une mare de sang.

Comme un aimant, l'autre Blackney attira à nouveau les yeux de la veuve.

Alcalnn... Blackney... murmura-t-elle.

La missive... le duel jamais accompli... c'estoit luy? Peut-estre... Peut-estre...

par Nennya Mar 18 Mar - 21:47

La jeune pupille de Montgommery sentit un malaise chez la dame. Elle murmura le nom de son formateur, ils se connaissaient donc, cette histoire était peu claire à ses yeux.

Sa lividité apparente poussa la jeune femme à lui demander:

-Avez vous un malaise Dame?

La femme semblait perdue dans ses pensées, des pensées qui paraissaient peu positives à l'égard du Vicomte.

par totoxlezerox Mar 18 Mar - 22:14

Totox laissa donc son Frere et Grand Maitre accompagner les 2 jeunes licorneux pour la deuxieme charge. Au vu des resultats de la premiere , la tache semblait perilleuse. Seul le vieux prince avait eu quelques difficultes a vaincre.

Petit regard furtif vers le public , mais totox se retien , il faut se concentrer. Tellement se concentrer qu'il voit a peine son ancien frere qui l'a rejoint.Il dit a l'attention des participants restants.

Qui m'accompagnera dans la troisieme vague ?

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