L'anjou en marche.

Cela faisait plusieurs jours que la troupe angevine était en route. Presque tous les nobles étaient présents.

Le cortège se déplaçait de noeud en noeud , tranquillement , bivouaquant dans des endroits plaisants.

Chaque soir , les valets , écuyers et gens d'armes accompagnant le groupe, montaient les tentes, allumaient les feux et veillaient au bien être des maitres.

Jo supervisait cela de loin. Sa fille Alix les accompagnait.

Enfin en soirée , ils aperçurent le comté de Meymac.

--holla, Bonsoir, La délégation d'Anjou est arrivée.

Je me nomme Joffrey de Beaufort-Montjoie et suis accompagnée de plusieurs nobles d'anjou. nous avons fait chemin pour les joutes, ou pouvons nous installer nos tentes?

(joffrey sur forum)

Jo regarda , Armor, seigneur de Boumois ainsi que Pâquerette de Dénéré, Duchesse du Lude, Dame de la Pommeraye et de Sainct-Laurent du Mottay.

Ele savait son époux, Noham de Montjoie dict "Mononoke", Vicomte de Beaufort-en-vallée, Baron de Segré, pas très loin avec les autres jouteurs angevins.


Elle leur fit un sourire, et attendit patiemment qu'on leur indique le chemin.

La bienvenue à la délégation angevine! Pourrais-je connaitre les noms des gens de votre délégation? Lorsque ce sera fait, pour répondre à votre question, vous pourrez trouver campement des jouteurs dans cette direction.

La gamine se la pète grave sur son fidèle destrier crocrotte junior, baptisé ainsi en mémoire de son chat mort dans d'étranges circonstances... Elle siffle d'admiration en apercevant le chateau :

Pas mal la piaule, y en a qui se refusent rien ! Mon chatelet il ressemble à une minable bicoque à côté de ce palace !

Elle jette un coup d'oeil sur ses compagnons de voyage. Pour une fois qu'un convoi Angevin avance en bon ordre, et que personne ne semble s'être perdu en chemin... Tout arrive...
Elle sourit, assez fière de cette assemblée de buses et de boulets en tous genres. Très excitée à la perspective de ces joutes, et s'exclame :

Que vive l'Anjou !!!

Yep les gens !! Tendez moi !
Je suis Fitzouille moi !!

Apercevant le rat éthylique et le lapin crétin masqué :

J'aurais du m'en douter... Faut toujours qu'on se fasse remarquer avec vous...
C'était pas difficile de suivre les instructions pourtant...
Bon allez déposer vos heaumes maintenant, sinon vous serez punis de joute ! Et essayez de rester calme, de pas faire de bétises...

Se dit : Pfiou, on est pas rendus -_-'

Mono fermait la marche… enfin il lui semblait… avec son heaume, il n'arrivait pas à voir si quelqu'un le suivait ou pas…
chaque fois qu'il tournait la tête… faisait tout à coup tout noir…
Il pressa des deux pour faire avancer sa monture

Je vais m'faire gronder par Jo si j'arrive trop en retard…

Alatariel observait Mononoké et toute la délégation qui était loin devant... encore une fois, un problème de diplomatie de dernière minute... Elle donna quelques ordres aux deux soldats et a Hildegarde pour qu'ils préparent rapidement la tente et fasse porter les caisses de vins et liqueurs locales a la Comtesse du Limousin... Puis elle lança son cheval au galop pour rattraper les autres.
Bon, je vous préviens, les lances c'est pas mon truc, il faudra donc que vous sauviez l'honneur pour moi

La délégation Angevine s'étalait devant elle, en ordre plutôt disparate, et dans un jolie, tintamarre, quand Rose franchit le dernier ressaut de colline sur sa jument.

Elle aussi avait pris du retard sur la route, obligations diverses et variées obligent. Elle rattrapa au petit trot son Beau frère Mono, et lui proposa d'arriver ensembles, pour se faire gronder ensembles.

Elle vit un peu plus loin Alatareil qui lançait son cheval dans une course folle, et se dit qu'il serait bien temps d'arriver, les joutes n'étaient pas encore commencées.

Pour suivre les indications, il fallait d'abord poser leur heaumes, chose qu'elle ferait avec grand plaisir, tant il lui tarder de retrouver une vue plus ensoleillée des évènements.

[Les chemins]

En arrière de la délégation, de quelques heures seulement, une troupe légère -une dizaine d'hommes en arme seulement- cheminait vers Meymac et son castel à bride abattue, vêtu de lourdes armures d'apparat, richement ouvragée, l'une d'elle, celle d'un homme au devant, estait mesme marquée du magnifique blason d'Anjou, attirant le regard des populations indigènes, leur inspirant parfois colère et mépris.

La troupe du Duc balafré avait cavaler des jours durant, depuis Bourges où ils avaient faict une halte aux épousailles du Duc Valatar. Ils ne s'estaient accorder qu'un court répit dans leur périple, prenant quelque repos dans le Castel d'un ami du Penthièvre en terres Berrichonnes, avant de reprendre la route pour rejoindre la délégation Angevine.

Frontières à passer, contrées hostiles à traverser. La Comtesse aux prunes avait esté claire, il ne fallait pas approcher de villes...

Le Balafré avait rechigner à se plier à cette consigne. Depuis quand lui, devait-il se comporter en pestiféré? Décidément, l'on réservait à l'Anjou un bien mauvais traitement, méprisant jusqu'à ses Haut-Dignitaires.
On avait fini par le convaincre. Il prendrait sa revanche sur la lice, pour sûr. Sa lance vengeresse ferait mordre la poussière à plus d'un nobliau étriqué.


Après quelques jours de voyage, le guide fournit par la Malemort avait annoncé que Meymac n'estait plus qu'à une journée à cheval. Nouvelle nuit en tente, dans une forest inhospitalière et les hommes s'estaient apprester à se mettre en route, déballant deux oriflammes d'Anjou afin de faire savoir à tous que le Duc d'Anjou estait dans la place.



(Le mien l'est plus beau qu'le tient Jo'! )


Mais le guide avait protesté. Probablement avait-il reçu des instructions, lui aussi."Vous allez affoler la populace!"Avait-il dict, le fou.

Qu'à cela ne tienne. L'homme fut assomé, ligoté et laissé pour mort en vue d'un village. Nul n'imposerait l'humiliation à la Balafre.

[Quelques heures après l'arrivée de la délégation Angevine]

Ainsi, dans la soirée, Meymac fut en vue. Les oriflammes arboré bien haut, les regards se faisant inquisiteur et défiant, le Duc et son escorte approchèrent de la poterne, admirant au passage la beauté majestueuse du lieu.

Salutations!

Le Duc s'estait détaché du reste de la troupe et s'adressait au gardes de sa voix glaciale et autoritaire, ce que ceux-ci semblaient percevoir d'un oeil mauvais.

Je suis le Duc d'Anjou et je suis attendu. Ce sont mes hommes. L'un d'eux ne me quittera pas, mon escuyer Tamorin. Les autres logeront en dehors de l'enceinte si le Comte en a le désir.

Les soldats de la garde Ducale n'eurent pas l'air d'estre d'accord, ni mesme d'avoir esté prévenu. Seul un homme à la mine intrigante et à la tenue des plus négligée s'avança auprès de Tithieu.

Alix était restée un peu en arrière, admirant les tenues des dames qui arrivaient. Elle se retourna et vit que tout le monde était rentré, sauf elle...

Hep ! le garde ! Moi aussi je suis là, je suis venue soutenir les jouteurs de l'Anjou, laissez-moi entreeeer !

Elle se reprit, se disant qu'elle était tout de même une damoiselle, et que désormais, elle ne pouvait plus se laisser aller ainsi. Elle rajusta sa coiffe, son corsage, et demanda avec son plus beau sourire (pepsodent, celui qui les fait tous tomber ^^)

Messire le garde, puis-je entrer ?
Je suis Alix, fille de Joffrey de Beaufort-Montjoie, et de Mononoke de Montjoie

L'enfant vit la troupe s'agrandir. Elle glousse :

La classe on est au moins un milliard...

Anjou... Feu !